Le jeudi 28 septembre dernier, les berges du Lathan ont accueilli le temps d’une journée Madame Marianne Louradour, Présidente de CDC Biodiversité et du Fond Nature 2050, Monsieur Yves Pellicier, Président du Groupe MAIF et Hélène Hannoir, Présidente du Fond MAIF pour le vivant dans le cadre d’une visite du chantier de restauration.
Crédit photos : David Priou – Atypix / MAI
Le projet, porté par le SMBAA vise à restaurer la rivière Lathan (affluent de l’Authion, lui-même affluent de la Loire) sur un linéaire de 12 kilomètres. Comme de nombreux cours d’eau en Maine-et-Loire, le Lathan a vu son lit élargi, creusé et son tracé rectifié dans les années 80. Les travaux ont donc pour objectif de redonner au Lathan un cours plus naturel grâce à des procédés de reméandrage, d’apports de cailloux et blocs et de rehaussement du lit du cours d’eau. L’objectif étant de retrouver des habitats variés pour la faune et la flore, d’améliorer la qualité de l’eau et de favoriser la recharge des nappes phréatiques.
« Face aux enjeux du bassin versant de l’Authion et au changement climatique, il apparait urgent d’agir pour préserver notre ressource en eau et favoriser la résilience de notre territoire. Signe de notre engagement, des travaux de plus en plus ambitieux sont réalisés par le SMBAA depuis de nombreuses années. Parmi eux, le projet d’envergure de restauration du Lathan a débuté courant septembre. Ces travaux sont la concrétisation d’un travail de longue haleine (étude lancée en 2018) et d’une concertation appuyée avec nos partenaires techniques, financiers (Agence de l’eau Loire Bretagne, Région Pays de la Loire) sans oublier le fond de dotation de la MAIF à travers l’appel à projet Nature 2050 porté par la CDC Biodiversité et les usagers de l’eau du secteur, pour aboutir à un projet partagé par tous. »
Patrice Pégé, Président du SMBAA
Le projet, de grande envergure, prévoit également la restauration d’une vaste zone humide autour d’un bras de la rivière. En y débordant en période hivernale, les crues rechargeront la nappe et réduiront le risque d’inondation sur les zones habitées.
Ces travaux bénéficient d’un accompagnement financier de la MAIF et plus particulièrement du fond MAIF pour le vivant. Ce fond finance des projets qui protègent ou régénèrent la biodiversité, tout en améliorant la résilience des territoires au changement climatique.
Ce déplacement était l’occasion pour ses représentants de découvrir les premières réalisations grâce aux explications de la technicienne rivière du SMBAA.
« C’est un moment rare d’être sur le terrain avec le porteur de projet et son contributeur. Merci au SMBAA et ses élus, de porter un projet aussi impactant pour la résilience du territoire. Merci à MAIF et le Fonds MAIF pour le vivant pour l’ambition portée pour la préservation de la biodiversité à travers les solutions fondées sur la nature. »
Marianne Louradour, Présidente de CDC Biodiversité et du Fond Nature 2050.
Le coût du projet de restauration s’élève à 2,37 millions d’euros, financé à 70 % par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et 10 % par la Région Pays de la Loire. Le fonds MAIF pour le vivant prend en charge les 20 % restants, initialement à la charge du SMBAA. Une prise en charge indispensable pour permettre sa réalisation.
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